Histoire d'un coup de foudre

Texte que j'ai griffonné vite fait, que je trouve nul en passant mais j'ai fait bien mieux depuis.
Bien sur complètement fictif.


Quand je l'ai rencontré pour la première fois, j'avais à peine huit ans. Elle faisait partie des personnes avec qui je devais travailler. Un sourire luisant, des yeux clairs à faire chavirer n'importe qui, un regard innocent... Bref, elle avait tout. On s'est tout de suite bien entendu, Claire et moi. Après la période de travail, nous sommes restées en contact, nous sortions avec les amis, mais jamais vraiment que toutes les deux. Suite à une énième sortie entre copains je lui ai finalement demandé si elle aimerait que l'on sorte, juste elle et moi. En guise de réponse, elle m'a simplement sourit et m'a dit « tu ne peux pas savoir depuis combien de temps j'attendais que tu me poses cette question ». J'en étais toute chamboulée. À cet instant elle ne m'a plus semblé pareil, différente de la vision que j'avais d'elle jusque là.
Lorsqu'elle est arrivée le jour du rendez-vous, un certain 8 novembre, j'avais le coeur qui battait anormalement vite. J'avais les mains moites et le coeur qui palpitait rien qu'en la voyant marcher devant moi. Un véritable coup de foudre... Cette sortie fut un véritable rêve. On a passé un moment formidable en compagnie de l'autre. Claire me surprenait de minutes en minutes, me faisait rire, m'attendrissait. On se comprenait facilement, il y avait une connivence évidente entre nous. A croire que tout était écrit d'avance. Je suis revenu de ce rendez-vous remplie de joie, rêveuse et comblée, presque dans un autre monde. J'ai passé la soirée et le lendemain sans dire un mot. Le matin suivant, je me suis assise sur mon lit et j'ai finalement dit à ma sœur « je crois que j'en suis dingue ». Elle m'a sourit et m'a prise dans ses bras. Elle savait que j'étais sorti avec Claire, elle avait vite compris. Il n'y avait rien à dire, tout était fait.
Je l'ai revu quelques jours plus tard, dans le même état d'esprit que la dernière fois. Je voulais lui dire ce que je ressentait pour elle, mais les mots restaient dans ma gorge et refusaient obstinément de sortir. Pourtant je n'ai pas eu besoin de lui montrer quoi que ce soit, comme si elle avait compris et qu'on ressentait la même chose. A la fin de ce deuxième rendez-vous, elle a fini par m'embrasser. Ce fut la plus belle chose qu'elle pouvait me faire. Nous sommes restées quatre ans ensemble. On partageait nos joies, nos peines, nos douleurs. On se complétait parfaitement, on sec comprenait toujours à merveille. Je l'ai invité à m'accompagner partout où je devais me rendre, je détestais la savoir loin de moi. Puis j'ai fini par la présenter à tout le monde comme ma petite amie. Ce qui m'a poussé à m'affirmer tel que je suis réellement. Ce fut la période la plus heureuse que j'ai connu.